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à cause de l’action caustique du chloral et des suites fâcheuses qui sont la conséquence de ce mode d’administration (phlegmons aux points où l’on a pratiqué les injections).

À l’extérieur, on en fait usage en poudre comme caustique ; en injections, on lui adjoint le plus souvent alors de la teinture d’aloès et de la glycérine.


vi

ANTAGONISME DU CHLORAL ET DU CHLORHYDRATE DE STRYCHNINE

Liebreich est le premier qui ait signalé l’antagonisme de ces deux médicaments. Après lui, Stafield a formulé que la strychnine a pour antagoniste le chloral, mais que celui-ci ne peut être considéré comme le contrepoison de la strychnine. Des expériences étaient nécessaires pour établir de quel côté était la vérité. MM. Horand et Peuch ont démontré par leurs recherches que « l’action de l’alcaloïde de la noix vomique est plus accusée que celle du chloral, c’est-à-dire que si un animal est endormi par l’hydrate de chloral, il pourra être réveillé par la strychnine, dont les effets domineront ; tandis qu’un sujet soumis à l’action de ce poison résistera à l’action du chloral.

En disant que le sujet empoisonné par la strychnine résistera à l’action du chloral, ces deux savants thérapeutistes ne veulent nullement conclure que ce dernier agent est sans action sur l’alcaloïde de la noix vomique,