Tous les malades, tous les infirmes vont le « trouver », lui ; ils prient un instant devant ses reliques, les baisent dévotement une fois ou deux, et sans remèdes, sans drogue aucune, crac, les voilà tout à coup guéris ! Maudites reliques !… Que n’es-tu allé, Kristol, me les prendre là-bas, quand la porte de la chapelle était encore ouverte ?
Eh quoi !… Porter la main sur une chose aussi sainte !…
Si tu veux bien le faire encore, — vois, Kristol, vois comme je suis bon pour toi ! — le quart du trésor qui gît là, sous cette pierre, le quart de ce trésor… est à toi. Tu pourras ainsi te marier, selon tes goûts.
Ce ne sont pas les filles qui manquent, notr’ maître, c’est l’argent.
Je te le propose.
Oui… mais…
Mais quoi ?
Le saint !
Nous lui réserverons l’autre quart du trésor : plus qu’il n’aura d’offrandes, à son pardon, demain.
Tiens, c’est vrai ! C’est demain le grand pardon
Eh bien, que réponds-tu, Kristol, oui ou non ?
C’est oui.
Bien ! — Cours jusqu’à la chapelle ; si la porte est fermée, tu grimperas le long du mur ; tu briseras un des vitraux…
C’est bon, c’est bon : je vois ce qu’il faut faire. Les fenêtres ne sont pas très hautes et je grimpe comme un écureuil.