Page:Bazin - La Barrière, Calmann-Lévy.djvu/167

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Le jour même où il avait quitté Redhall, Réginald s’était embarqué pour Ostende. Il avait passé en Belgique, chez des amis, la première semaine, et même un peu plus, de son exil volontaire. Puis, muni de lettres de recommandation, il avait pris le train pour Paris, où l’attirait un dessein médité et précis. « Je les verrai chez eux, songeait-il, je les étudierai dans leurs œuvres vivantes, ces catholiques, j’assisterai à leurs réunions, je les entendrai parler, je les comparerai, et pour cela j’irai en France, dans le pays où la religion est la plus ancienne, la plus créatrice, la plus apostolique, la plus combattue. On ne me rencontrera pas dans les théâtres ou dans les musées. J’appartiens à une seule recherche. L’épreuve m’y attache, autant que mon inquiétude. Le reste m’est indifférent. À plus tard ! » Pour cette raison et pour une autre encore, il avait repoussé l’idée, qui plusieurs fois lui était venue, de rendre visite à ces deux Françaises, témoins du passé récent, et qui avaient été reçues dans la maison patrimoniale des Breynolds. Un mot le gênait, celui qu’il avait dit à la petite Dorothy, en parlant de Marie : «