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En possession du Caire et d’Alexandrie, l’armée qui avait débarqué toute entière, pouvait se considérer comme maîtresse de l’Égypte, puisqu’il n’existait aucune force ennemie capable de mettre obstacle à ses opérations et à ses progrès. L’expédition d’ailleurs était formidable[1] ; mais dans un état de délabrement et de misère extrême.
Le trésor, resté à Alexandrie, n’était point encore arrivé ; il n’y avait point d’argent, pas même pour solder la troupe. Il était dû quatre mois de solde. On s’empara d’abord des biens des mameloucks. Vint ensuite une
- ↑ Voici par approximation, mais sur des données positives, l’état général des forces françaises employées à l’expédition d’Égypte :
Forces de terre 42,000hommes de toutes armesForces de mer 11,710Sur les vaisseaux dans le
port d’Alexandrie4,948Sur la flottille du Nil 1,500Sur les transports 3,017———63,175(Note de l’Auteur.)