générale et sans restriction en fera le premier article, et tous les autres seront extrêmement rapprochés des désirs du peuple, du soulagement de ses maux, de leur terme, de ses droits civils et politiques ; en un mot, leur Roi ne négligera rien pour convaincre les Français que s’il désire d’arracher le trône de ses pères des mains de ses cruels tyrans, il veut plus encore reconquérir leur affection et régner sur leurs cœurs.
D’après le traité conclu entre les empereurs d’Allemagne et de Russie, pour faire la guerre de concert au gouvernement français, le passage par Mittau des troupes formant l’armée, commandée par le maréchal Suvarow, ne discontinua point pendant la fin de l’année 1798 et le commencement de 1799. Le maréchal ferma à peu près la marche. Sitôt son arrivée à Mittau, il fit demander une audience au Roi, et, en grand uniforme, vint lui rendre ses hommages. Sa Majesté, prévenue