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Page:Beauchesne - À M. Victor Hugo, Béthune.djvu/1

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À M. Victor Hugo.


(Quantum mutatus ab illo !)
Virg.


Quand l’émeute hurla dans nos faubourgs malades,
Quand le peuple, pour voir s’en aller le vieux roi,
Stupide, escalada les hautes barricades,
Ce jour-là je songeais à toi !

À toi, dont nos beaux lys ont ombragé la tête,
Enfant capricieux que la gloire a gâté !
À toi, sublime aiglon, couvé dans la tempête,
Sous l’aile de la royauté !