Page:Beauclair - La Ferme à Goron, 1888.djvu/139

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

l’avait puni. Le noyé était retourné à l’eau. C’était justice. Le curé avait pris un bain, c’était bien fait. Et ce pauvre Goron qui avait peur de l’eau, qui y retournait, malgré tout le monde et qui y resterait !

Car son fils, resté à la ferme avec la veuve, avait, lui aussi, drôlement agi.

L’émotion calmée, après deux jours, on lui avait proposé de repêcher le cercueil de son père. D’abord il n’avait pas dit non.

Mais les recherches du père Sandré et d’un pêcheur, armés de crocs, n’avaient pas abouti. Le courant avait certainement emporté le cercueil à quelques centaines de mètres. On avait eu beau chercher pendant des journées, on n’avait rien trouvé.

La seule façon de réussir était de