Page:Beauclair - La Ferme à Goron, 1888.djvu/21

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ter de la salade. Tout de même, v’là des jolies roses.

— Je vous en cueillerai un bouquet, tantôt, pour votre femme, répondit la propriétaire, s’efforçant d’être aimable.

— Mais, vous êtes bien honnête, ça lui fera plaisir…

— As-tu préparé le déjeuner ? interrompit Cyrille, j’ai une faim mortelle.

— Il y a longtemps qu’il refroidit… Tenez, Rouland, dit madame Goron à son fermier, donnez-moi votre panier que je vous en débarrasse.

— Vous pouvez le prendre. C’est pour vous, ce qu’il y a dedans, ah ! il est lourd, vous allez vous faire du mal au bras.

Comme le fermier apportait toujours des rouleaux de pièces de cinq francs, Cyrille se dérida. Décidément, Rouland