Page:Beauclair - La Ferme à Goron, 1888.djvu/77

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Tout cela ne pouvait être fait que si on était là constamment, avec une surveillance active.

Et, pendant qu’elle parlait, ses yeux cherchaient à deviner sur la face alourdie de Cyrille l’impression produite.

— Oui, dit-il, enfin, mais ça va être des frais. Il va falloir acheter tous les ustensiles de la laiterie et tout le reste, un cheval.

Elle l’interrompit :

— Un cheval ? on s’en passera, on louera pour la journée celui des voisins quand on en aura besoin.

Elle avait bien l’intention d’en acheter un, ainsi qu’une voiture pour aller au marché, mais l’avouer, ç’aurait été effrayer Cyrille.

— Mais, dit celui-ci, et la cuisine ? Faudra bien que tu fasses manger ces gens-là, et puis toi…