Page:Beauclair - La Ferme à Goron, 1888.djvu/81

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— Ah ! si les cochons gonflaient comme toi, ça irait bien !

Quand il s’était levé, vers les huit heures, il allait se promener sur la berge, puis rentrait manger une bouchée. Ensuite il jardinait toute l’après-midi, avec des poses de sommeil lourd, sous la petite tonnelle, pleine de fraîcheur, où soufflait, embaumé par les clématites, le vent venant de la Seine.

Le soir, à la nuit tombante, il retournait sur la berge, à l’endroit où sa femme débarquait avec le père Sandré, enchanté de cet appoint régulier.

On avait traité le passage à forfait pour cinq sous par jour.

Et les semaines passaient avec monotonie. Mme Goron ne parlait plus de la ferme. Pour ce que Cyrille semblait s’y intéresser, était-ce bien utile ? Elle avait