Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/109

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sait sur un tel ton qu’il était tenté de rentrer une heure plus tard le lendemain.

Il se surprenait alors à penser à ses parents qu’il n’avait pas vus depuis l’aventure du portrait de M. Darel, n’ayant pas osé retourner à la ville. Mais son oncle qui allait au marché tous les lundis lui en rapportait des nouvelles.

— Ton père va bien et ta mère t’embrasse, disait le vieux en rentrant.

Et c’était tout. Ce qu’il ne disait pas c’est qu’à chaque fois, les parents de Jean accablaient de scènes à n’en plus finir le père Regallard.

— Voyons, qu’est-ce que vous voulez en faire ?

— L’héritier ? Mais ça ne vous regarde pas !