Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/131

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toujours plus solide et plus vert, dirigeait les travaux de la ferme, en gentilhomme campagnard, fier de la situation qu’il avait acquise dans la contrée où tout le monde le respectait et l’aimait.

— Dis donc, l’héritier, ça ne durera pas toujours comme ça, dit un soir l’oncle à son neveu, j’approche de soixante-dix ans, un rien du tout et ce sera fini. Je veux te faire ma recommandation : Tu sais ce que je t’ai toujours promis ; tout ce que j’ai te reviendra. Mais, je compte bien que, si tu retournes à Paris, tu ne laisseras pas ta mère toute seule avec ses malheureux 1,000 francs de rentes, et que tu la garderas avec toi.

— Mais, mon oncle, reprit Jean trou-