Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/18

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l’essoufflaient, ni la gymnastique, ni les courses, mais simplement les marches du jeudi, à condition que ce fût en pleine campagne.

Il ignorait la femme et l’immoralité précoce de certains de ses compagnons ne l’avait pas gagné.

Les vacances, pendant cette époque, ne se passaient plus chez l’oncle Regallard, mais chez ses parents. Là, son esprit délicat avait souvent été froissé. Les compliments bêtes des amis de sa famille le faisaient rougir. Son père et sa mère qu’il aimait certes, et de qui il était aimé, ne soupçonnaient pas chez lui une telle sensibilité.

Un soir qu’il venait de lire un volume : la Mère, dont l’héroïne souffre de ses fils méchants, il fut pris d’un