Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/32

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ciens amis du lycée, étudiants, comme lui, l’avaient emmené au café du Grand Balcon et, dès cette soirée, Jean était initié à la vie des étudiants de province.

Le matin, on suivait les cours à l’hôpital ; à onze heures, on prenait l’apéritif ; à midi, déjeuner à la table d’hôte d’un hôtel. À une heure, on revenait au Grand-Balcon siroter un café suivi de petits verres, de bocks absorbés pendant des parties de billard ou de piquet continuées jusqu’à cinq heures. Alors on prenait l’apéritif pour le dîner qui se faisait à sept heures, suivi du café, des liqueurs, des bocks et du jeu jusqu’à la fermeture de l’établissement.

Jean vit, dès le début, à quelles dépenses se livraient ses camarades. Parmi