Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/81

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mand bouffi, moi qui me suis mesuré avec une armée de Tartares et avec Tamerlan !

— Écoute, dit l’oncle, je vais aller à Saint-Pierre-sur-Dives arranger l’affaire. M. Darel est très violent, mais c’est un brave homme, au fond. Je suis tranquille là-dessus.

Et l’oncle Regallard, ayant fait atteler la charrette, partit, laissant Jean, un peu triste, à la maison.

L’artiste, devant le seuil regardait s’éloigner sur la route, le vieil oncle, qui, endossant sa redingote pour la visite au maire, l’avait recouverte d’une blouse en toile cirée bleue. La charrette en bois blanc roulait au petit trot d’un cheval nain, soulevant un peu de poussière sous ses sabots. Le soleil piquait