Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/93

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— Il prétend que tu rates ta vie. Il est moins furieux que mécontent, j’exagérais un peu. Au fond ton père et ta mère t’aiment beaucoup… et s’ils te tourmentent, c’est par excès d’amitié.

— Ah ! je le sais bien, ça a été toujours comme ça, mais ce qui m’ennuie, c’est que tout leur est dicté par la question d’argent !

— Va, je les connais aussi. Tu me diras que certains détails choquants enlèvent tout le bien d’une chose. S’ils rendent un service, ils le font sentir, et s’ils ont raison, c’est avec l’insolence des gens forts de leur droit. Moi aussi, l’héritier, j’ai eu à me plaindre d’eux. Autrefois, quand j’étais encore dans le commerce, j’ai eu à me plaindre de tes parents. Un jour que j’étais gêné pour