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Une heure chez M. Barrès.

une de mes œuvres ? En ce cas, vous savez, peut-être, qu’en écrivant : Un Homme Libre je ne songeais guère à la politique ».

Mon rôle commençait à m’embarrasser. M. Barrès me collait facilement, en me parlant des Assyriens. Le « peut-être » de sa dernière phrase m’indiquait qu’il avait dû envoyer son volume à M. Renan. Je sais que les auteurs font ainsi présent de leurs œuvres aux personnes dont l’estime a pour eux quelque prix. Je le sais, ayant reçu deux fois des traductions d’Horace, en vers français, dues à la plume d’un de mes collègues en notariat.

Mais j’évitai une réponse en disant :

— Ah ! la politique ! Chose bien compliquée. Quelle idée d’en faire, à votre âge ! Laissez cela à ceux qui ont épuisé la vie ? Vous êtes jeune, vous avez du talent, vous avez de