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III

L’HOMME DE LETTRES


— « Oui, poursuivit M. Barrès. Je pense même que je ne suis rien autre. Mais je n’oserais le dire à tout le monde. Si je siège avec régularité, à la Chambre, ce n’est point que je veuille avoir, plus tard, la notoriété facile d’un législateur. Pas plus que, assidu dans le monde, je n’aspire à la réputation d’un mondain. C’est pour servir l’homme de lettres que le solitaire, qui est en moi, a recherché la vie publique, que je me suis présenté à la députation et que je fréquente quelques