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LES RADES


La romance d’amour naïvement touchante.
Qu’un des musiciens d’une voix fausse criante
Tandis que l’autre racle un violon usé.
Et, chaque fois qu’un des couplets prend fin, grisé
Par l’air sentimental et les tendres paroles,
Ce peuple au cœur insouciant, aux lèvres folles,
Unit toutes ses voix pour chanter le refrain.
Car on vit de chansons autant qu’on vit de pain.