Ils rendent sans périphrase nos expressions françaises commencer à… se mettre à… On les forme du verbe ordinaire en préfixant l’inchoatif ek.
Exemples. — Mettez-vous à écrire ce que je vais vous dicter. Ekskribu (tion) kion mi tuj diktos al vi. — Au lieu de m’écouter il se mit à danser. Anstataŭ aŭskulti min, li ekdancis. — Je commence à voir, j’aperçois la maison. Mi ekvidas la domon. — Commencez-vous à comprendre ? Ĉu vi ekkomprenas ?
Remarque. — Il ne faudrait pas conclure de ce principe que les inchoatifs suppriment, en Esperanto, l’emploi du verbe commencer, komenci. Cet emploi est toujours permis. Il faut même se garder d’abuser de la forme inchoative. A cet égard, la lecture attentive de bons textes Esperanto édifiera l’adepte mieux que de longues considérations.
En général, les Français feront bien de s’en tenir, pour la forme inchoative, aux cas où ils emploient l’expression se mettre à…
Cette règle nous dit que la négation ne se supprime, conformément à la logique, si la propositon esperanto renferme un autre mot de sens négatif.
Exemples. — Je n’ai jamais vu. Mi neniam vidis. — Nous n’avons rencontré personne. Ni renkontis neniun.