avec votre bruit ĉesigu, vi surdigas min per via bruo. — Continuez votre récit daŭrigu vian rakonton. — Passez-moi la carafe pasigu al mi la karafon. — Il passe tout le jour au cabaret li pasigas la tutan tagon en drinkejo.
Par contre fini et komenci ayant le sens transitif, je dirai sans ig : Finu finissez. — Finu vian laboron finissez votre travail. — Li komencu qu’il commence. — Ni komencis la vojaĝon… nous commençâmes le voyage. Mais j’emploierais iĝ si la chose en question se finissait ou se commençait. Ex. : La jaro finiĝos post kelkaj tagoj, l’année finira (prendra fin se finira) dans quelques jours. — La monato komenciĝas le mois commence (se commence).
Faisons remarquer, en finissant, combien est juste dans les verbes, les adjectifs et les adverbes gajigi, gajiga, gajige ; ĝojigi, ĝojiga, ĝojige ; kontentigi, kontentiga, kontentige, aussi bien que dans tous leurs analogues l’emploi de ig. En effet, égayer, égayant, d’une manière qui égaie ; réjouir, réjouissant ; contenter, qui contente, satisfaisant, ne renferment-ils pas bien l’idée de faire… de rendre… gai, joyeux, etc. ?
Naturellement, ces mots peuvent avoir un contraire. Ex. : malgajigi, malĝojigi assombrir, attrister, malgajiga, malĝojiga assombrissant, attristant, etc.
38e EXERCICE
Suffixes marquant la durée, ad — le lieu affecté à, ej — ce qui porte, renferme, uj — l’objet dans lequel on introduit, on insère, ing.
(Voir pages 32 à 37).
En la daŭro de kelke da minutoj mi aŭdis du pafojn. — La pafado daŭris tre longe. — Mi eksaltis de surprizo. — Mi saltas tre lerte. — Mi saltadis la