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INTRODUCTION.

garantissons aux adeptes qu’ils se trouveront bien de suivre la marche indiquée ci-dessous :

1° Bien s’assimiler la valeur immuable de chacune des lettres de l’alphabet. Pour cela, après avoir pris connaissance des quelques remarques placées aux pages 14 et 15, faire très attentivement et en articulant chaque lettre les exercices 2, 3, 4 où les syllabes sont séparées et l’accent tonique constamment indiqué.

Les noms attribués aux lettres avant l’exercice 2, n’ont pas une très grande importance ; cependant on fera bien de les employer pour désigner tel ou tel caractère. Ils présentent cet avantage de donner à l’alphabet esperanto sa physionomie propre, nettement distincte de tous les alphabets connus.

Remarquez que le son de la lettre se fait toujours entendre au commencement du nom. Remarquez encore que les lettres ĉ, ĝ, ĵ, ŝ sont chuintantes, c’est-à-dire qu’elles font entendre le son de j ou de ch dans je, chat, soit pur : ĵ, ŝ, soit précédé de d ou de t : ĝ, ĉ.

2° Une fois maître de la prononciation, commencer l’étude de la grammaire proprement dite. La lire attentivement, pour en avoir une idée générale. Puis s’assimiler les règles 1, 2, 3, 5, 6, 7, 8. En d’autres termes acquérir la valeur des 17 caractéristiques grammaticales o, a, e, j, n (non verbales), as, is, os, us, u, i (verbales), ant, int, ont, at, it, ot (participales). En réalité, on peut dire qu’elles constituent le fonds le plus clair de la grammaire esperanto. On ne s’occupera de la règle 4 qu’une fois arrivé à