Page:Beaugrand - La chasse-galerie, 1900.djvu/77

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Et s’adressant à Maxime Sanssouci :

― Et toi, mon p’tit Maxime, tout ce que je te souhaite, c’est de ne jamais te trouver en pareille compagnie ; tu n’as pas les bras assez longs, les reins assez solides et le corps assez raide pour te tirer d’affaire dans une pareille rencontre. Écoute-moi bien et tu m’en diras des nouvelles ensuite :

Et puis :

― André, trois verres de Molson réduit.


III


— D’abord, je n’ai pas d’objection à reconnaître qu’il y a plus de sept ans que je fais des pâques de renard et même, en y réfléchissant bien, j’avouerai que j’ai même passé deux ans sans faire de pâques du tout, lorsque j’étais dans les chantiers. J’avais donc ce qu’il fallait pour rencontrer la bête, s’il faut en croire Baptiste Gallien, qui a étudié ces choses-là dans les gros livres qu’il a trouvés chez le notaire Latour.

Je me moquais bien de la chose auparavant ; mais, lorsque je vous aurai