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LETTRES DE VOYAGE

gnols, notamment le fameux Saint-Antoine de Padoue, de Murillo. La belle tour mauresque de la Giralda, l’orgueil des Sévillans, est attenante à la cathédrale ; c’est un monument haut de 84 mètres, d’un aspect très noble et d’où l’on obtient une belle vue. Outre sa cathédrale, Séville possède de nombreuses et intéressantes églises.

Parmi les autres monuments, on remarque : l’Alcazar, presqu’aussi beau que l’Alhambra de Grenade ; — le Palais de Pilate, qui appartient à la fois au style mauresque et au style de la Renaissance ; — la Lonja ; — le Palais de l’Archevêché ; — celui de l’Ayuntamiento ; — celui de San-Telmo ; — l’Hôpital de la Charité ; — la Halle aux blés, etc. Les principales places sont : la Plaza del Triunfo que décorent la Cathédrale, l’Alcazar et la Lonja ; — la Place Neuve, où s’élève le Palais de l’Ayuntamiento ; — la Place de la Constitution, très animée, où est bâtie l’Audiancia ; — la Place de la Madeleine. L’eau est amenée dans la ville, depuis Alcala de Guadaira, par un remarquable aqueduc de plus de 400 arches. Séville est fort animée par l’industrie, qui comprend, entre autres usines, une fonderie de canons, de grandes faïen-