Aller au contenu

Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/126

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CONTE III.

LA
MÈRE BIEN REMPLACÉE.




La mort de madame de Saint-Alme venait de rompre l’union la mieux assortie ; son époux, inconsolable, s’était promis de ne jamais former d’autres liens, et de vivre uniquement pour les enfans qu’elle lui avait laissés. Octavie, sa fille aînée, âgée de treize ans, était bonne et sensible ; mais étourdie, légère et dissipée. Sa mère voyait ses défauts, et aurait bien voulu les corriger ; mais elle était sur cet article perpétuellement contrariée par sa belle-mère, qui vivait avec ses