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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/141

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OCTAVIE.

Je viens, ma chère madame Millet, d’habiller mon frère et ma sœur pour vous en éviter la peine ; en vérité vous avez beaucoup plus d’ouvrage que vous n’en pouvez faire, et je serais charmée de vous débarrasser d’une partie de vos occupations. Vous êtes si utile à ma bonne maman, et vous lui êtes si chère, que je voudrais que vous pussiez rester toujours auprès d’elle ; voulez-vous me charger du soin du linge de la maison et de celui des vêtemens ? je tâcherai de m’en bien acquitter, et vous pourrez jouir d’un peu de repos.


Mme MILLET.

Vous n’y pensez pas, mademoiselle ; savez-vous que ce détail est immense et prendrait tout votre