dus. Octavie fut toute attention, et comprit parfaitement ce que ses distractions l’avaient jusqu’alors empêché d’entendre.
Rentrée dans sa chambre, elle fit appeler Suzon ; c’était une jeune fille de seize à dix-sept ans, qui aidait les domestiques et faisait les commissions ; souvent Octavie l’avait détournée de ses devoirs pour jouer à la course avec elle, ou se faire traîner dans son petit carrosse. Elle était douce et timide, et aimait beaucoup sa jeune maîtresse. Suzon, lui dit-elle lorsqu’elle parut, je t’annonce que je suis devenue raisonnable ; comme tu as partagé mes jeux, je veux que tu partages aussi mes occupations ; tu passeras tous les jours deux heures avec moi, et nous réparerons ensemble tout le linge ; si je suis contente de ton tra-