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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/21

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chant sur leurs traces, d’offrir rien de nouveau à la curiosité du lecteur ; s’il arrive que je me sois rencontrée avec quelqu’un d’eux, on voudra bien me le pardonner : le but qui nous est commun est d’inspirer les mêmes vertus sociales, de prémunir contre les mêmes vices ; il ne peut donc y avoir de différence que dans la manière de présenter les mêmes idées.

Je me suis principalement attachée à combattre des défauts qu’il me semble que jusqu’ici on a trop négligé d’attaquer. La médisance n’est-elle pas un vice affreux, puisqu’elle porte le trouble dans la société, détruit la paix des familles, opprime souvent l’innocence et peut faire perdre l’honneur, les biens et la vie ! Les jeunes personnes ne sont que trop portées à s’entretenir des absens, et malheureusement elles trouvent dans les personnes d’un âge