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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/215

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sans cesse contre la fortune, qui, disait-elle, ne favorise jamais l’esprit et le mérite.

Claire et Virginie passèrent leur heureuse jeunesse dans les douceurs d’une véritable amitié. Madame Dermance les maria avantageusement, et consulta leur cœur autant que les convenances. Leur établissement ne les éloigna point l’une de l’autre, et elles goûtent encore, dans un âge avancé, les charmes du sentiment qui embellissait leurs jeunes années.