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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/269

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CONTE VI.

L’AMIE INVISIBLE.




Dans la capitale d’une de nos provinces occidentales, il existait, avant la révolution, un couvent d’Ursulines très renommé pour l’éducation de la jeunesse. La plupart des religieuses étaient des filles du plus grand mérite, et remplies de talens, qui non-seulement formaient leurs élèves à la vertu et aux bonnes mœurs, mais leur donnaient encore ces manières polies et cette urbanité qui font l’agrément de la société.