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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/308

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CONTE VII.

LES
DEUX JOURS DE FÊTE.




Madame Verleur, veuve, à vingt-quatre ans, d’un homme qui aurait pu être son père, jouissant d’une fortune solide, et réunissant les grâces à la beauté, fut vivement pressée de contracter un nouvel engagement ; peut-être eût-elle cédé aux sollicitations de sa famille, si l’amour maternel qui remplissait son cœur y eût laissé place à un autre sentiment. Deux filles encore au berceau réunissaient toutes ses affections ; elle les avait nourries de son lait ; elle jouis-