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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/332

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dépens de ses amies. Ah ! je suis guérie pour toujours de l’envie de me faire remarquer et d’effacer les autres. Je veux, ainsi que ma bonne maman, être simple dans mes goûts comme dans ma parure ; et si son exemple ne m’a pas suffi pour me garantir d’une erreur, l’expérience d’un jour me l’a fait connaître et ne m’y laissera pas retomber. Madame Verleur embrassa sa fille avec un vif sentiment de joie, et Césarine tint si bien ses résolutions, qu’elle a toujours été citée comme un modèle de nature et de simplicité.


FIN DU TOME PREMIER.