crifice qu’elle voulait leur faire ; il avait donc fallu tromper leur tendresse pour le consommer. La seconde lettre était pour Firmin, à qui elle devait aussi des consolations, et dont elle attendait de nouveaux services. Elle avait à peine achevé, que le gouverneur parut accompagné d’un homme de confiance à qui Constance remit le paquet cacheté à l’adresse de M. Beauval. Cette affaire terminée, elle remercia le gouverneur de sa condescendance, et lui dit qu’elle était à ses ordres. Il la fixa en soupirant ; et ne voyant sur son visage aucune marque de faiblesse, il lui présenta la maint et, précédés d’un porte-clefs, ils traversèrent des corridors longs et obscurs, fermés par d’énormes portes, qui, en tournant sur leurs gonds, produisaient un
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