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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/64

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commerce, et de former une bonne maison, Firmin, se jetant aux pieds de M. Beauval, le conjura de ne pas s’opposer aux démarches qu’il voulait faire auprès de son parent, dont il connaissait le bon cœur, et qui, disait-il, se rendrait non-seulement à ses ardentes prières, mais à l’admiration que lui inspirerait la conduite de Constance. Je le pense comme vous, dit la comtesse, et je crois que les 40,000fr. dont je suis redevable à mademoiselle Beauval, et que mon notaire lui comptera le jour de la signature des articles, aplaniront toutes les difficultés. Tous le yeux se fixèrent sur madame de N…, avec l’expression de la surprise. Constance se jeta dans ses bras en la conjurant de mettre des bornes à ses bienfaits : J’accepterai, lui dit-elle, de