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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/66

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Je retrouve ma liberté, un époux chéri ; je rentre dans la jouissance de tous mes biens, et comme je ne veux point qu’ils soient grevés par l’obligation de payer une rente, vous permettrez, s’il vous plait, que je m’acquitte de mes dettes, ne fût-ce que pour les liquider. Madame de N… ne voulut écouter aucune représentation ; elle pressa l’union de Constance et de Firmin, qui obtint facilement le consentement de son oncle ; elle présida aux noces dont elle voulut faire tous les frais ; et, en quittant cet heureux couple pour se réunir à son mari, elle fit promettre à madame Firmin de venir tous les étés passer au moins un mois à un château qu’elle avait en Normandie.

M. et madame Beauval vivent chez leurs enfans, dont la tendresse