carter une Marceline qui de vous est friande en
diable ; empocher l’or et les présens ; donner le change aux petites
passions de monsieur le Comte ; étriller rondement monsieur du Bazile ;
et….
Scène xx
MARCELINE, BARTHOLO, FIGARO.
FIGARO s’interrompt.
….Héééé, voilà le gros Docteur, la fête sera complète. Hé bon jour,
cher Docteur de mon cœur. Est-ce ma noce avec Suzon qui vous attire au
château ?
BARTHOLO avec dédain.
Ah, mon cher monsieur, point du tout.
FIGARO.
Cela serait bien généreux !
BARTHOLO.
Certainement, et par trop sot.
FIGARO.
Moi qui eus le malheur de troubler la vôtre !
BARTHOLO.
Avez-vous autre chose à nous dire ?
FIGARO.
On n’aura pas pris soin de votre mule !
BARTHOLO en colère.
Bavard enragé ! laissez-nous.
FIGARO.
Vous vous fâchez, Docteur ? les gens de votre état sont bien durs ! pas
plus de pitié des pauvres animaux…. en vérité…. que si c’était des
hommes ! Adieu, Marceline : avez-vous toujours envie de plaider contre
moi ?
Pour n’aimer pas, faut-il qu’on se haïsse ?