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Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/213

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Contenez-vous ; on vient.

LE COMTE tirant Chérubin du fauteuil et le mettant sur ses pieds.

Il resterait-là devant toute la terre !


Scène xx

X.


CHÉRUBIN, SUZANNE, FIGARO, LA COMTESSE, LE COMTE, FANCHETTE, BAZILE,
beaucoup de valets, paysannes, paysans vêtus en habits de fête.
FIGARO tenant une toque de femme, garnie de plumes blanches et de
rubans blancs, parle à la Comtesse.

Il n’y a que vous, Madame, qui puissiez nous obtenir cette faveur.

LA COMTESSE.

Vous les voyez, monsieur le Comte : ils me supposent un crédit que je
n’ai point ; mais comme leur demande n’est pas déraisonnable….

LE COMTE embarrassé.

Il faudrait qu’elle le fût beaucoup….

FIGARO bas à Suzanne.

Soutiens bien mes efforts.

SUZANNE bas à Figaro.

Qui ne mèneront à rien.

FIGARO bas.

Va toujours.

LE COMTE à Figaro.

Que voulez-vous ?

FIGARO.

Monseigneur, vos vassaux touchés de l’abolition d’un certain