Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/295

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BARTHOLO, à Figaro.

Tu fus enlevé par des Bohémiens ?

FIGARO, exalté.

Tout près d’un château. Bon Docteur, si vous me rendez à ma noble
famille, mettez un prix à ce service ; des monceaux d’or n’arrêteront pas
mes illustres parens.

BARTHOLO, montrant Marceline.

Voilà ta mère.

FIGARO.

…Nourrice ?

BARTHOLO.

Ta propre mère.

LE COMTE.

Sa mère !

FIGARO.

Expliquez-vous.

MARCELINE, montrant Bartholo.

Voilà ton père.

FIGARO, désolé.

Oh oh oh ! aye de moi.

MARCELINE.

Est-ce que la nature ne te l’a pas dit mille fois ?

FIGARO.

Jamais.

LE COMTE, à part.

Sa mère !

BRID’OISON.

C’est clair, i-il ne l’épousera pas.

[C]BARTHOLO.

Ni moi non plus.

[Note C : Ce qui suit, enfermé entre ces deux index, a été retranché
par les Comédiens français aux représentations de Paris.]