Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/337

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J’y suis toute faite.

FIGARO, à part.

Ah oui, le serein !

(Suzanne se retire près de la coulisse, du côté opposé à Figaro.)


Scène xx

VI.


FIGARO, CHÉRUBIN, LE COMTE, LA COMTESSE, SUZANNE.

Figaro et Suzanne retirés de chaque côté sur le devant.
CHÉRUBIN en habit d’officier arrive en chantant gaiement la reprise de
l’air de la romance.

La, la, la, &c.

  J’avais une marraine,
  Que toujours adorai.

LA COMTESSE, à part.

Le petit Page !

CHÉRUBIN s’arrête.

On se promène ici ; gagnons vîte mon asyle, où la petite Fanchette….
C’est une femme !

LA COMTESSE écoute.

Ah grands Dieux !

CHÉRUBIN se baisse en regardant de loin.

Me trompé-je ? à cette coiffure en plumes qui se dessine au loin dans le
crépuscule, il me semble que c’est Suzon.

LA COMTESSE, à part.

Si le comte arrivait !…

(Le Comte paraît dans le fond.)

CHÉRUBIN s’approche et prend la main de la Comtesse, qui se défend.

Oui, c’est la charmante fille qu’on nomme Suzanne ;