Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/354

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 et votre heure
est bien arrivée ! (il sort sans regarder.) Quel bonheur qu’aucun gage
d’une union aussi détestée !…

FIGARO s’écrie.

Chérubin !

LE COMTE.

Mon Page ?

BAZILE.

Ha, ha !

LE COMTE, hors de lui.

(à part.) Et toujours le Page endiablé ! (à Chérubin.) Que
fesiez-vous dans ce sallon ?

CHÉRUBIN, timidement.

Je me cachais, comme vous l’avez ordonné.

PEDRILLE.

Bien la peine de crever un cheval !

LE COMTE.

Entres-y toi, Antonio ; conduis devant son juge, l’infame qui m’a
déshonoré.

BRID’OISON.

C’est Madame que vous y-y cherchez ?

ANTONIO.

L’y a parguenne, une bonne Providence ; vous en avez fait tant dans le
pays….

LE COMTE furieux.

Entre donc.

(Antonio entre.)


Scène xx

XV.


LES ACTEURS PRÉCÉDENS, excepté ANTONIO.
LE COMTE.

Vous allez voir, Messieurs, que le Page n’y était pas seul.

CHÉRUBIN,