Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/128

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()i LES DEUX AMIS.

MÉLAC FILS.

Le cruel !

AUR E L L T.

Grands Jébats. Il paroît se rendre. Te croîs tont fini : je 1 embrasse , en souhaitant de pouvoir l'obli- ger à raon tonr. Il me preud au mot : dans l'excès de ma joie, j'y engage mon honneur, (à Pauliue. ' Ecoute la conclusion.

M É L A c F I r, s , à part.

Je tremble.

AURE r,L T.

«Vous avez une nièce charmante; je l'aime, je « l'adore , et je vous demande sa main. « 

PAU L INE.

Juste ciel !

MÉLAC FILS, à part.

Je l'avoi.s prévu.

ADRELLY, à Pauline. Tu conçois quel a été mon embarras pour lui ré- pondre.

PAULi:«F..

Je vois le mal ; il est irréparable.

A U R E L L Y, La?, à PauliîlP.

Non; mais lorsqu'il m'a demandé ta main, jen'.ii pas dû , sans te cousulter, alier lui confier le s«-<ri t de ta naissance. Je viens exprès pour cela : que ii<i dirai-je .**

PACLIWE , iVun ton réfléchi.

Croyez-vous qu'il traitât rigoureusement mon- sieur de Mélac , s'il étoit refusé .

A UR ELT, Y.

Piefusé ?Be quel droit le sommerois-je de sa pa- role eu mnnquaut à la mienne ? C'est bien alors f|iie tout seroil perdu... Alais que faire ? Il veut tont ter- miner à la fois : il attend une réponse.

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