Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/131

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LES DEUX AMIS.

��ACTE V.

��SCENE PREMIERE.

PAULINE, tenant un Ijillet à la main .

(Elle paroît dans une grande agitation; elle se promené, s'assied , se levé, et dit : )

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��oici l'instant qui doit décider de notre sort, (elle lit.) Il attend mes ordres , dit-il.... Audacieux qu'ils sont, avec leur .^o^lllission insultante!.. Pour- quoi trembler? L'aveu que je vais lui faire ne peut que m'bonorer. — Ah!... je pleure, et je me sou- tiens à peine. — ^îon état ne se conçoit pas. — S'il me surprenoit à pleurer... ( elle s';issi<;d. ) bé bien ! qu'il me voie ! Ne suis-je pas assez malheureuse pour qu'un me pardonne un peu de foiblesse ?

SCENE IL ANDRÉ, PAULINE.

��AN D R E , annonçant. Monsieur Saint-Alban.

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