ACTE I, SCENE I V. ,77
MADAME ;i U R E R.
Vous oahXiez donc votre nouvel état , et combien l'espoir de la voir bientôt inere , rend nue jeune femme plus chère à son.miiri? Ne lui avez- vous pas ccrit cette nouvelle intéressante?
EUGÉNIE.
Son peu d'empressement n'en efet que plus affli- geant.
MADAME MURER.
Et moi, je vous dis que vos soupçons l'ou- tragent.
E U G É !V I £ .
Avec quel plaisir je m'avouerois coupable !
MADAME MURER.
Vous l'êtes plus que vous ne pensez; et cette tristesse , ces laimes , ces inquiétudes... croyez-vous tout cela bien raisonnable .■*
EUGÉNIE.
Grâces aux considérations qui tiennent notre mariage s»'Cret , il faut bien que je dévore mes peiues. Mais aussi , L>!ilord n'être pas à Londres le jour que nous y arrivons !
MADAME MURER.
Son valet de cliambre est ici : je vais envoyer chez lai pour vous tranquilliser. ( Elle sonue. )
SCENE V. EUGENIE, MADAME MUPcER, DRINK,
DRINK, à Eugénie.
Que veut Milady .**
M A D A M E MUR ï R.
Encore Milady .'On lui a défendu cent fois de vous noTjmer ainsi.
BEAUMARCHAIS. I. l4
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