Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/20

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iiv NOTICE

de sa sœnv. Nous venons de voir fjue le Figaro du Barbier de Séville éloit chargé de rappeler de temps en temps Beaumarchais au souvenir du parterre , et de provoquer encore quelques applaudissements pour lui. On en peut dire autant du l'igaro de h«  KoUe Journée, et l'argumentation sur Vet et Von, adverbe de lieu ou conjonction alternative , dans le dédit signé par Figaro à Marceline , paroit bien, être une parodie de l'accusation de faux intentée si ridiculement à l'auteur par le comte de la hlache. Personne ne doute ([ue dans l'arare, dout la mora- lité est que la grandeur d un homme sur la terre

jV appartient poiut à son état , Qu'elle ett toute à sou caractère ,

r>eaumarchais n'ait eu l'intention formelle d'étaler le triomphe de la qualité qui dominoit en lui , de cette force de caractère, qui , d'un e'tef assez obscur, l'avoit élevé à une grandeur de fortune et de re- nommée fort au-dessus de la noblesse et des richesses héréditaires. Les deux Figaro avoient déjà préludé , sur un ton moins haut, à l'expression de cette vé- rité dont Beaumarchais étoit fier et même vain, linlin, dans la Mère coupable , le nom de Bégearss , déguisant beaucoup trop mal celui d'un de ses der- niers et plus rudes antagonistes ,pcrpétuoit le bruit d'une affaire judiciaire toute récente, où malheu- rcusem«nt Beaumarchais n'avoit pas joué le rôle

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