Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/236

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20O EUGENIE.

M 'a D A M E M U R E R .

Vous penserez difïérfimni'at, lorsque vous ap- prendrez qu'un gage de l.i plus parfaite union,..

LE B AK o N.

Comment. MADAME MURER, ilu loii (Ic quelijuun qui croit en dire assez. Locsqu'avant peu...

LE BARON, à sa fille .^

Bon! Est-ce qu'elle dit vrai.-'

EUGÉNIE, florhissant le genou. Ah, mon père! comblez par votre bénédiction lebonliear de votre fille.

LE BARON, la relevant avec teuJrcsse. Réelleuienti'Hé Ijien...! hc l>ien...! hé bien! mon enfant, puisque c'est ainsi , j'approuve tout, (à part) Aussi bien est-ce un mal sans remède.

EUGÉNIE.

De quel poids mon cœur est soulagé!

MADAME MURER.

Milady, embrassez votre père.

LE BARON, baisant Eugénie.

Laisse là uiilady ; sois toujours mon Eugénie.

EUGÉNIE, avec fou.

Tonte la vie. mon père. ( par e.x;claniation) Ah, Mi- lord! quel jour heureux, pour nous! LE B A R O N , du ton d'un homme <\\ie ce mot de Milord ramène à d'autres idées. Mais, dites-moi donc nu peu vous autres: puis- qu'elle est la femme de ce Milord, que diable veu- lent-ils dire avec cet autre mariage ? Car aussi on n'y comprend rien.

MADAME MU&ER.

Il vous l'a dit tantôt : discours de valets, bruits populaires.

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