Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/244

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2o8 EUGENIE.

SCENE II.

MÀBÀM E M U R ER , se prûtnenaut et frappant du Billet .sur .sa main.

Il viendra... .le te tiens donc à mon tour, fourbe in.signe! Le parti est violent... c'est le plus sur... Il convient si b jn au caractère du père... Je dois pourtant l'eu prévenir. ( Elle regarde sa montre.) .l'ai le temps... Il est à consoler sa fille : il a jeté .son feu maintenant... c'; st comme je le veux... Il faut dom- ter cet liomme pour le ramener. Le voici ! qu'il a l'air accablé .'

SCENE III.

LE RARON, MADAME MURER.

MADAME MURER, d'un ton sombre. Eh bien! m(jn.sieur, ètes-vous satisfait ? Il s'en est peu fallu que votre fille ne .soit morte de frayeur. (Le baron s'a.s.sied sans rien dire près de la talile, et .s'ap- puie la tète sur les mains. ) Des éclats ! de la fureur ! sans choix de personnes.

LE BARON, sourdement. Ceux qui ont fait le mal le reprochent aux antres.

MADAME MURER.

Un homme livré à ses emportements.

LE BARON, désespéré.

Vous abusez de mon état et de ma patience. Vous avez juré de me fairR mourir de chaj;rin. Laissez- nous . gardez votre héritage ; il e.st trop cher : aussi»

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