2i4 EUGÉNIE,
dent : je vons ferai donner un lit chez moi. J'é- prouve pourtant uu singulier embarras à votre sujet.
SIR CHAR LES.
Ordonnez de moi, je vous prie.
LE COMTE.
La circonstance m'oblige à vous faire un aveu. Je suis attendu dans cette maison pour une explica- tion secrète: j'y vtnois à pied, lorsque j'ai eu le bonheur de vous être utile.
.SIR CHAR LES, SOuri;int.
INe perdez pas avec moi un temps précieux.
LE COMTE.
IN'on : ce n'est p.is ce que vous pensez sûrement. Mais vous savez que les mariages d'intérêt rompent souvent des liaisons agréables : c'est précisément mon histoire. Une fille charmante qui s'est donnée à moi , et que j'aiu'.e à la folie, loge ici depuis quel- ques jours avec s:i famille; elle a eu veat de mon mariage , on m'a écrit ce soir: je viens... assez em- barrassé, je l'avoue.
SlR CHARLES.
C'est une grisette, sans doute.-*
LE COMTE.
Ah! rien moins .'Voilà ce qui m'afflige et qui m'embarrasse. J'ai même un soupçon que ceci pourra bien avoir un jour des suites... Il y a un frère... Mais je crois entendre le signal convenu. Souffrez que je vons laisse un moment au jardin : vou.s A'ovez jusqu'où va déjà ma confiance en votre amitié. ( Le Comte le mené au jardiu, revient et ferme la porte après lui. )
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