ACTE IV, SCENE XVII. 223
LE COMTE, avec iuiliguation. Je cérlerois au vil motif tie Ïh crainte? Ma raain seroitle fruit d'une basse capitulation...? Jamais.
MADAME MURER.
Qu'as-tu donc promis tout-à-l'heure? LE COMTE, sur le même ton.
Je rendois Lommage à la vertu malheureuse : sa douleur étoit pi us forte qu'un million de bras armés. Elle amollissoit luou oœur, elle alloit triompher ; jiiais je méprise des assassins.
LE BARON,
M'as-tu cru capable de l'être? Juges-tu de moi par le déshonneur où tu nous plonges?
MADAME M u RER, fortement aux valets. '
Saisissez-le.
SJR CHARLES se jette entre le Comte et les valets. Arrêtez,
MADAME MURER, plus fort.
Saisissez-le, VOUS dis-je. SIR CHARLES, d'une voix et d'un geste Ierri])lcs.
Le premier qui fait un pas... '
LE BARON, aux valets.
Laissez faire mon fils. (Madame Murer, au ilcscspoir, va se jeter .sur un fauteuil en croisant Ses mains sur son Iront comme une personne au désespoir.)
SIR CHARLES , au Comte, du tou d'un homme <fui contient une grande colère.
Ma présence vous rend ici, Milord, ce que vous avez fait pour moi :nous sommes quittes. Les moyens qu'on emploie contre vous sont indignes de gens (le notie état. Voilà votre épée. (11 la lui présente.) C est désormais contre moi seul que vous en ferez usage. Vous êtes libre , Milord, sortez. Je vais assu- rer votre retraite: nous nous verrous demain.
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