Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/46

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PAULINE, plaisantant.

Oljéissez , ou jç ne vous appelle plus mon frère.

MÉLAC FILS, d’un air hv[iorrite , en se rrlevanl .

Sijce nom vous déplaît , vous avez an autre moyea de m’y faire renoncer.

PAULINE.

Et c’est?

MÉLAC FILS.

De m’en permettre un plus doux.


SCENE II.

PAULINE’, MELAC fils, MELAC père.

( Mt’lac père paroît dans le foud. )

PAULINE.

Je ne vous entends pas.

MÉLAC FILS.

Vous ne m’entendez-pas? Je vais...

PAULINE, lui coupant la parole.

Je vais... Je vais jouer la pièce: m’accompagne- rez-vous , oui ou non?

MÉLAC FILS, lui Italse les mains.

Pardon, pardon; mais pour celle-ci , en vérité, elle est trop difficile.

PAULINE, avec une petite moue.

Hum... Mauvais caractère ! je ne sais ce qui vous la f;ùt voir ainsi. (11 lui baise 1rs mains; elle se fâche. ) Finissez, monsieur deMéiao, je vous l’ai déjà dit. Ce.s libertés m’of:ensent : laissez mes mains.

MÉLAC FILS.

Qui Jiourroit refuser... ( 11 continue à lui baiser lei mains.) un juste lioii:mage,.. à leur dextérité. (Me’la«  père se relire avec mjbtere. }