i4 LES DEUX AMIS.
le vôtre doivent rtre ici les appuis de son innocence
et de sa réputation. Allez vous habiller.
SCENE VI.
M E L A C PERE.
S'il s'étoit douté que je l'eusse vu , il eût mia , à se disculper, toute l'atrention qu'il a donnée à ma morale. On ne se meut pas à soi-même : et .s'il a tort, il se fera bien sans moi l'application de la leçon. Ceci me rappelle avec quel soin Aurelly détournoit la conversation hier au soir, quand je la mis sur l'é- tablissement de sa nièce. Sa nièce...! ?ilais est-il bien vrai qir'eliele soit...? Son embarras en m'en parlant sembloit tenir... de la confusion... Je me perds dans mes soupçons.... Quoi qu'il en soit , je ne veux pas que mon ami puisse jamais me rej^;rocher d avoir fermé les yeux sur leur conduite.
SCENE VIL
MELAC PERE, ANDRE, en papillottp et en veste du malin , uu liiiUel de jilunies suus le bras, entre, regarde de côté et d'autre, et s'en retourne.
ANDRÉ.
Il n'y est pas , monsieur D.ibins.
lUÉLAC PERE.
Qu'est-ce ?^
ANDRÉ,
Ah ! ce n'est rien. C'est ce gros monsieur...
MÉLAC r£RR.
Quel monsieur.
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